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4 septembre 2006

"Universal", maison de disque ? Non, maison de spectacle. (partie 2)

"Universal", maison de disque ? Non, maison de spectacle. (partie 2)

 

Les NTIC ont bouleversés le marché du disque, Universal l'a pris constaté, comme les autres majors, amèrement ! Après avoir tenté de lutter (succès mitigé…), maintenant on dirait qu'ils s'adaptent !

 

La Stararac'

est donc une des preuves du changement de cap d'Universal que j'ai identifié. L'événement a 6 ans, et c'est une autre preuve, plus récente, qui a changé ma perception de la place de

la Starac'

dans le business model d'Universal :

Cette preuve c'est le lancement d'une plate-forme de téléchargement "gratuite".

 

2e  Preuve : La plate-forme téléchargement gratuite et légale

 

L'info :

Tous les médias qui s'intéressent au multimédia, à la musique ou à l'économie en parlent donc pas la peine de s'étendre :

Ø Universal lancerait, incessamment sous peu, une plate forme de téléchargement légal et gratuite de musique.

Ø Universal assurerait sa rémunération par la publicité.

 

Après, c'est flou :

Ø Quelles chansons seront disponibles ? Le téléchargement est il définitif ? Les chansons seront-elles complètes ?

Ø Comment la pub s'intègre dans la plate forme, dans les morceaux de musique ?

Ø La plate forme est elle lancée en France uniquement ?

Ø Techniquement, c'est pérenne comme business model ?

 

Si vous en savez plus que moi, (sur cette info, j'avoue je ne suis pas très au point), je vous invite vivement à compléter l'article !

 

En tout état de cause, l'effet d'annonce est réussi ! Qu'une major lance une plate-forme de ce type (de sa propre initiative), c'est un signe plutôt clair !

(Un peu comme quand Microsoft se met à faire des outils en ASP)

 

Maintenant, attendons de voir la suite :

Ø Si la plate-forme reste une annonce, tout le monde oubliera

Ø Si le lancement de plate-forme est un succès : On peut se douter que toutes les major vont suivre à court ou moyen terme, c'est la fin d'une époque !

Ø Si le lancement échoue, que Universal perd son pari (et donc des sous et donc de la valeur en bourse) : Les autres majors rigolent grassement, font des tas de conférences de presse pour expliquer que la musique gratuite c'est pas possible.

Ø Si l'échec a été bien violent, on peut imaginer que tous ceux qui auraient l'idée de "gratuiser" (sympa ce verbe non ? c'est plus rapide que "rendre gratuit) la musique auront du mal à trouver des financements et des partenaires !

 

Alors, des que la plate-forme se lance, on oublie un peu eMule et on va tous télécharger dessus, faut que ca marche !

 Sans plaisanter, on peut considérer qu'Universal fait un pas vers le "légal-gratuit" et que s'est maintenant à l'internaute de faire le deuxième !

 

Le succès de la révolution est entre nos mains camardes !

"C'est la luuuuuutee finaaaaaaaalleeeeee…" ;-)

 

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